Il a un très bon slogan, un visuel et un message qu’il a en tête et qu’il n’a pas encore pu coucher sur le papier. C’est son épitaphe, son faire-part de décès. «Il occupera trois pages entières dans «Le Nouvelliste». Tant pis si j’aurai l’air prétentieux une fois mort, tant qu’on m’a trouvé modeste durant ma vie.»
Qu’on ne s’y trompe pas, Jean-Marie Grand n’a pas l’intention d’arrêter. D’arrêter de vivre, de travailler, d’observer, de parler et de faire parler. «C’était un peu ma crainte, cette exposition et ce livre. Que ça fasse mémorial. Qu’on croit que je prends ma retraite.»
La Médiathèque Valais consacre en effet, dès vendredi, une exposition à ce grand Monsieur de la pub commerciale ou politique en Valais. Trente ans de créations. Trente ans à oser, à tester, à «heurter plus qu’à choquer» aime dire celui qui s’était improvisé...