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Le Grand Conseil veut un système d’alarme contre le loup en Valais

Des députés haut-valaisans estiment que certains loups, qui n’ont plus peur des humains, «ont un comportement extrêmement dangereux».

13 mars 2020, 09:50
Plusieurs pièges photographiques ont permis d'établir que le loup souffrait d'une maladie qui lui faisait perdre sa fourrure. Son état de santé s'est fortement dégradé ces dernières semaines.

Le Conseil d’Etat valaisan est chargé de «mettre rapidement en place le système d’alarme» pour indiquer la présence du loup, un système «destiné aux détenteurs d’animaux, aux habitants et aux touristes».

C’est le mandat que le Grand Conseil a donné à l’exécutif cantonal en acceptant vendredi matin, à une voix près (60 contre 59) un postulat du PDC du Haut-Valais.

A l’origine de ce texte, une attaque du loup survenue dans le Haut-Valais en mars 2019. Selon les députés noirs, un loup a attaqué des chèvres et lorsque leur éleveur est intervenu, le grand prédateur «lui a montré les dents à une courte distance». Selon eux, le loup n’a plus peur des humains et son «comportement est extrêmement dangereux».

Trente loups en Valais

Le conseiller d’Etat Jacques Melly a estimé que cette solution est lourde à mettre en place et n’est pas forcément utile, puisque les trente loups que compte le Valais effectuent de longs déplacements. Il n’a pas été entendu par la majorité du Grand Conseil.

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