Le Grand Conseil a refusé jeudi d’accepter que les médecins vendent des médicaments. Il a refusé vendredi d’étendre la liste des vaccins qui peuvent être pratiqués en pharmacie.
Le Grand Conseil a très nettement refusé vendredi un postulat du groupe PDC du Centre demandant de généraliser la vaccination en pharmacie.
Les avantages des pharmacies
C’est le groupe PDC du Centre qui a demandé de généraliser la vaccination en pharmacie.
Le député Maxime Moix explique que «la généralisation de la vaccination sous la responsabilité des pharmaciens qui s’est faite dans plusieurs cantons semble donner pleine satisfaction». Elle est intéressante notamment pour les patients qui n’ont pas de médecin attitré. Il indique que les pharmaciens doivent être formés pour pratiquer la vaccination et donc que cette pratique est sûre. Selon lui, cette manière de fonctionner permettrait une extension de la couverture vaccinale.
Un acte qui a besoin d’un cadre médical
L’Alliance de gauche, par Patricia Constantin, s’est opposée à cette pratique en pharmacie. «Il est important que les médecins puissent informer les patients.» Selon elle, ce changement n’aurait pas de conséquences sur les coûts de la santé.
Laurent Rey (PDC du Bas) indique que la vaccination en pharmacie est acceptée en Valais dans certains domaines. C’est le cas, depuis février 2020, de la méningo-encéphalite à tiques. Les pharmacies peuvent aussi pratiquer le vaccin contre la grippe. «Ce n’est pas l’injection qui est difficile, mais c’est toute la consultation qui est autour qui est importante et qui incombe aux médecins de famille.» Une vaccination généralisée en pharmacie serait perçue contre une attaque contre les médecins de famille.
Ce ne sera donc pas le cas.