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Le Grand Conseil est prêt à débloquer 50 millions pour le tourisme

Le Grand Conseil valaisan a accepté ce mardi d'entrer en matière sur la création d'un fonds de 50 millions de francs pour le tourisme. Une partie de ce fonds sera distribué sous forme de prêts, l'autre servira à des cautionnements. Au total, ce sont 140 millions qui sont en jeu.

09 juin 2015, 12:45
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50 millions devraient être disponibles pour tourisme. Les députés ont accepté ce mardi d'entrer en matière sur la création de ce fonds pour soutenir l'hébergement et les remontées mécaniques. 40 millions seront utilisés sous forme de prêts pour soutenir des projets d'une certaine importance. Ces prêts, sans intérêt et remboursables sur 30 ans, pourront être assimilés à fonds propres et sont donc destinés à boucler des montages financiers pour, le cas échéant, obtenir des aides auprès d'autres créanciers. La rentabilité est la condition principale pour être éligible.

Les dix millions supplémentaires serviraient à des cautionnements pour un montant de 100 millions de francs. Cette répartition fera certainement débat lors de la discussion en première lecture mercredi matin. Le PLR se dit favorable à augmenter le montant pour les garanties tandis que le PDC souhaite le diminuer pour favoriser les prêts.  Un certain nombre d'amendements sur la répartition de ce fonds ont déjà été déposés. La marge de manœuvre du Grand Conseil est néanmoins limitée sur le règlement de ce fonds puisqu'il n'a la possibilité que de l'accepter ou de le rejeter en bloc.

Suspension des remboursements des crédits NPR et LIM

Le Grand Conseil est, dans la foulée, entré en matière sur la suspension des remboursements des crédits de la part cantonale de la Nouvelle Politique Régionale (NPR) pour les années 2015 et 2016. Ces prêts sans intérêt sont octroyés par le canton et la confédération et sont remboursables sur 18 ans. Ils constituent la plus grande part d'aide de l'Etat au secteur touristique.

Une suspension avait déjà été décidée pour les années 2012 et 2013 et avait engendré un report de remboursement d'environ 3 millions par an pour un budget annuel de près de 20 millions. Si tous les bénéficiaires de prêts NPR venaient à recourir à cette possibilité, le coût pour l'Etat serait d'environ 10 millions de francs. Particularité cette fois-ci pour éviter de se retrouver dans cette situation, la suspension n'interviendra que si tous les autres créanciers acceptent aussi de repousser le remboursement. C'est cette notion de symétrie des sacrifices qui occupera surtout le débat en première lecture demain.

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