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Le glyphosate bientôt banni du domaine public valaisan

Depuis 2012, le canton a divisé par dix les quantités de cet herbicide utilisées le long de nos routes. Le recours à des désherbeuses à eau chaude – en attendant ânes et moutons – devrait permettre de s’en passer totalement.

18 avr. 2018, 17:46
L'eau chaude projetée à haute pression sur la mauvaise herbe qui borde nos routes: l'une des alternatives au glyphosate utilisée ici dans les environs de Collombey.

Qu’importe si le Conseil fédéral a refusé de bannir le glyphosate du territoire helvétique (voir encadré). Le Valais, lui, semble bien décidé à ne plus utiliser cet herbicide sur le domaine public. «Depuis cinq ans, une directive incite les services cantonaux à renoncer à traiter les bordures de routes et autres giratoires avec du Roundup», rappelle Vincent Pellissier le chef du Service des routes, des transports et des cours d'eau. Avec quels résultats? «Les chiffres sont éloquents. Alors que le canton a encore utilisé 6000 litres de glyphosate en 2012, ce chiffre a été divisé par dix l’an passé. Soit 200 litres pour chacun de nos trois secteurs de 600 kilomètres de routes. L’objectif étant d’arriver très vite à nous passer totalement de ces herbicides.»

La désherbeuse à eau en attendant ânes et moutons

Mais comment assurer un entretien efficace des bordures de routes en utilisant à peine 3 dl...

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