«Le suicide assisté ne doit pas être un droit.» Cette déclaration de l’évêque de Sion a provoqué de nombreuses réactions, teintées d’incompréhension, sur la page Facebook du «Nouvelliste». Jean-Marie Lovey faisait sans doute allusion au droit canon, qui relève strictement de l’ordre religieux. Il n’empêche que son propos a déchaîné les passions, laissant apparaître un désaccord entre le religieux et la société civile au sein de laquelle souffle de plus en plus un vent de laïcité.
Mais il est une certitude: la question du suicide assisté doit être traitée avec, comme principal critère, la dignité humaine. Et le droit démocratique étant le seul à régir notre société doit définir un cadre légal afin d’éviter toute forme d’abus.
Constater que des personnes en fin de vie, remplies de souffrances, soient contraintes de quitter les institutions et trouver un local pour pouvoir s’en aller est indigne. Mais apprendre que certaines personnes âgées...