Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le boycott de l'examen oral de 4P semble peu suivi

La demande de transformer l'examen oral de 4P en test en blanc lancée par le comité de la Société pédagogique valaisanne ne semble pas rencontrer un énorme succès.

28 mai 2014, 14:32
Les pupitres ont entre 20 et 30 ans d'ancienneté.

L’appel au boycott de l’examen oral de 4e primaire lancé par l’assemblée des délégués de la Société pédagogique valaisanne (SPVal) ne semble pas très suivi par les enseignants. «Pour l’instant, aucun cas ne nous a été signalé», déclare le chef du Service de l’enseignement, Jean-Marie Cleusix en se référant à ses contacts avec les inspecteurs scolaires. Toutefois, le point sur la situation ne sera fait que lundi. C’est à ce moment-là que l’on saura si des enseignants ont transformé l’examen oral  prévu en test en blanc et donné 10 points sur 10 à tous les élèves, comme le demande le comité de la SPVal.

La direction sédunoise intervient

Certains enseignants ont reçu des consignes pour ne pas suivre les recommandations de leur association. A Sion, par exemple, le directeur des écoles Jean-Pierre Meyer a demandé aux enseignants de faire passer l’examen comme prévu par les directives du canton. Cette demande fait suite à celle diffusée par le Service de l'enseignement.

Le directeur sédunois a aussi écrit aux parents des élèves de 4e primaire. Dans son courrier, il déclare: «La direction des écoles de Sion estime que les élèves n’ont pas à être pris en otages dans un conflit opposant un syndicat d’enseignants au département. Elle désapprouve ce genre de procédé.»

Dans son courrier, Jean-Pierre Meyer précise aux parents qu’il n’a appris que lundi matin, soit le premier jour pendant lequel le fameux examen devait avoir lieu, la décision de l’assemblée des délégués de la SPVal concernant le boycott de l’examen oral de 4P.

La SPVal réagit

Suite aux propos tenus par Jean-Marie Cleusix sur cette affaire du boycott, la SPVal a réagi par l’intermédiaire de son site internet. L’organisation, qui regroupe les enseignants des classes primaires et enfantines, conteste, agenda à l’appui,  le fait d’avoir refusé de rencontrer les responsables du Service de l’enseignement. La SPVal demande également d’obtenir des réponses aux questions posées lors des dernières rencontres, notamment en ce qui concerne l’école enfantine, les maîtresses revendiquant une adaptation de leurs conditions de travail et une reconnaissance de leur mission spécifique.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias