Je reçois cet après-midi entre deux trains et trois pays un gentil message de Jean-François Albelda qui me demande où j’en suis de ma chronique de demain matin.
Malheur et catastrophe, moi qui avais dit adieu aux lecteurs du "Nouvelliste" en juin dernier pour finalement accepter avec joie de remettre le couvert après avoir été rappelée à la barre et reçu de nouvelles échéances pour cette année, moi qui m’étais mis un rappel sur mon téléphone et avais réfléchi à mille nouveaux thèmes pour mon retour parmi vous, j’avais complètement zappé.
Ça arrive. C’est fou de penser, et pour être sincère avec vous je réfléchis tout en écrivant, qu’on peut à ce point ne pas penser. Hasard ou décision? Acte manqué ou surmenage? Angoisse ou flemmardise? Si je devais démêler et justifier toutes ces choses que j’ai oublié de faire dans ma vie, j’aurais besoin d’une chronique personnelle quotidienne. Alors...