« Une agriculture qui ne peut produire sans détruire porte en elle les germes de sa propre destruction.» De nombreux Suisses semblent approuver cette phrase de l’écologiste et romancier Pierre Rabhi.
Une étude menée en 2016 par Bio Suisse révèle que chaque Helvète dépensait en moyenne 299 francs par année en produits bio. Un chiffre en constante augmentation qui place le pays en tête de lice des consommateurs bio mondiaux. En 2017, on recensait 386 nouveaux producteurs, dont 112 en Suisse romande. L’utilisation de pesticides et d’OGM (Organismes génétiquement modifiés) encourage les consommateurs à se tourner vers des produits dont la production serait plus «transparente». Consommer de manière plus saine pour vivre mieux.
Des questions
Mais est-ce vraiment le cas? Le bio soulève en effet une double problématique. Environnementale, d’une part, puisqu’avec l’accroissement de la demande, l’offre exige de nouvelles parcelles agricoles et/ou des importations; économique, d’autre part, avec des...