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Le bilinguisme ne fait pas seul l’unité cantonale. La chronique de Philippe Bender

25 juil. 2019, 12:00
Philippe Bender, historien.

Dans l’examen des rapports entre le Haut et le Bas, on rencontre souvent deux camps prisonniers de leurs convictions: celui des partisans d’une séparation entre les deux régions, et celui des tenants de l’immobilisme et du sommeil du juste. Or, ce sont là des postures très minoritaires.

Loué soit le Valais! Sur le chemin de l’harmonie interne ne se rencontrent que des obstacles surmontés par la volonté et l’intelligence de son peuple. Encore convient-il de saisir l’évolution générale de notre petite patrie. L’unité ne se réduit pas aux bonnes relations entre le français et l’allemand: elle englobe le pouvoir, le partage du pouvoir, politique et économique. Si le problème des langues ne paraît pas insoluble, celui du pouvoir, au sens large, est plus chargé de passions et de ressentiments.

Ainsi, un vaste programme de formation et d’échanges devrait normalement favoriser l’apprentissage réciproque du français et de l’allemand. Du Walliserdeutsch aussi,...

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