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LcAT: "Même Evolène a tout à gagner d'un oui"

Des milliers de m2 de zone à bâtir vont être dézonés en Valais.

26 avr. 2017, 13:51
/ Màj. le 26 avr. 2017 à 14:02
Yannick BUTTET, Marcel MAURER, Diego CLAUSEN, Marie-France ECOEUR et Vincent RIESEN ont présenté mercredi leurs arguments en faveur du oui à la loi cantonale sur l'aménagement du territoire (LcAT).

Des milliers de m2 de zone à bâtir vont être dézonés en Valais. Malgré tout, un comité cantonal milite en faveur du oui à la loi cantonale sur l'aménagement du territoire (LcAT), qui sera soumise au peuple valaisan le 21 mai prochain.

"Il faut être clair. Nous ne sommes pas en train de dire que la LAT n’était pas si mal que ça. Non, c’est une loi fédérale qui n’est pas bonne pour le Valais, mais le combat a été perdu. Nous avons même pris une gifle. Maintenant, le Valais n’a pas le choix que de mettre en application une loi acceptée par tous les autres cantons", rappelle le conseiller national Yannick Buttet. D'où son oui à la loi cantonale.

Comment convaincre un Evolénard qui va voir ses parcelles situées en zone à construire se retrouver en zone agricole de dire oui à la LcAT? "Que ce soit oui ou non, ces parcelles seront dézonées. En cas de non, c'est perdu. En cas de oui, il sera possible de mettre une partie des zones excédentaires, celles qui seront utiles dans 15-30 ans, dans un périmètre d’urbanisation. Pour l’ensemble du canton, on gagne ainisi 1200 hectares", argumente la députée PLR Marie-Claude Ecoeur, qui a présidé la commission qui a mis au point la LcAT.

Les opposants à la LcAT disent qu’en cas de non, cela fera pression sur la Confédération pour rediscuter de la LAT. Un argument que balaie Yannick Buttet. "Si le Valais dit non, il n’y a pas un mandat d’aller renégocier à Berne! Il n’y a pas 0,1%, mais 0,0% de chance de faire bouger Berne dans le sens voulu par le Valais! Aujourd’hui, la tendance n’est pas de revenir en arrière. Au contraire, à Berne on parle déjà de la LAT 2. En commission, sur les questions d’aménagement du territoire, je me retrouve souvent seul contre tous, tous partis confondus. En cas de non, le Valais ne pourra que refaire une loi cantonale d’application qui ne pourra pas être meilleure que celle qui est présentée le 21 mai."

A ceux qui déclarent qu'en disant oui à la LcAT, le Valais baisse sa culotte devant la Berne fédérale, Yannick Buttet rétorque avec un langage assez cru: «On ne baisse pas les culottes! On est déjà à poil! C’est le moment de se rhabiller.»

 

Plus de détail sur les arguments en faveur du oui à la LcAT dans nos éditions du jeudi 27 avril.

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