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LcAT: les opposants jugent que le Valais a encore le temps de dire non

L'UDC du Valais romand, Aquanostra et l'ADIP refusent la loi cantonale d'application de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LcAT). Parce qu'il y a le temps et il n'y a pas la solidarité...

02 mai 2017, 14:51
De gauche a droite: Narcisse Seppey, Grégory Logean, Narcisse Pannatier et Jean-Luc Addor s'opposent à la loi valaisanne sur l'aménagement du territoire.©Sacha Bittel/Le Nouvelliste

Trois organisations ont présenté mardi les arguments qui plaident pour un rejet de la loi cantonale d’application de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LcAT). L’UDC du Valais romand, représentée par son chef de groupe au Grand Conseil Grégory Logean et son conseiller national Jean-Luc Addor, Aquanostra, incarnée par Narcisse Seppey et l’Association de défense des intérêts des propriétaires qui a délégué Narcisse Pannatier, ont passé en revue, exemples à l’appui, ce qui constitue à leurs yeux les faiblesses de la LcAT soumis à votation populaire le 21 mai prochain.

Y a le temps... 

Pourquoi se précipiter alors que le projet peut être perfectible, se demandent les opposants. «Le canton a jusqu’en mai 2019, donc suffisamment de temps, pour mettre sur pied une solution acceptable pour ses habitants», estime Grégory Logean. Narcisse Pannatier, avance que ce projet cantonal a été préparé à la va-vite. «Il faut dire non pour une meilleure négociation d’ici mai 2019 ou, au pire, le statu quo mais il faut éviter une attaque sournoise supplémentaire avec la zone différée et le droit d’emption, spécificité valaisanne non prévue dans la LAT suisse, qui autoriserait les collectivités à s’approprier les terrains des privés sans qu’ils puissent s’y opposer.»

Y a pas la solidarité...

Pour Jean-Luc Addor, cette stratégie du «non» pour défendre les propriétaires est double:donner un mandat clair au Grand Conseil de rééquilibrer la loi envers les vallées et les propriétaires. Mais aussi donner mandat au Conseil d’Etat de «rechercher des soutiens pour obtenir au moins un assouplissement de la LAT fédérale» dans une Suisse qui a de plus en plus mal à son lien confédéral. «La République helvétique, selon le modèle européen concentrant les compétences, oublie les vertus de la Confédération suisse respectueuse du «Tous pour un», a conclu Narcisse Seppey. 

Plus de détails sur les arguments pour le non à la LcAT dans nos éditions numériques et papier du mercredi 3 mai 2017.

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