Non, en cas d’acceptation par le peuple suisse de la «votation vélo» le 23 septembre prochain, les pistes cyclables ne vont pas éclore miraculeusement dans le canton dès le lendemain.
Sur le fond en effet, l’arrêté fédéral pour les voies cyclables ne verra pas Berne sortir un sou de plus, le cofinancement de la mobilité douce ayant déjà été réglé dans le cadre du Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA). Il s’agit plus ici d’un soutien de principe qui serait inscrit, formellement, dans la Constitution helvétique. «Ce qui sera voté est peu contraignant pour la Confédération. Il n’y aura aucun moyen additionnel», confirme Vincent Pellissier, chef du Service de la mobilité du canton du Valais.»
Un large oui valaisan serait un signal fort
Comment expliquer alors la forte mobilisation, en Valais, autour de ce texte? «C’est rare que la population du canton se prononce sur une...