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Valais: la vidéo de l’avalanche de Grimentz intéresse aussi la recherche

Plus de 1,3 million de vues sur Facebook. La vidéo de l’avalanche de Grimentz, diffusée la semaine dernière par un assistant de vol d’Air Glaciers sur les réseaux sociaux, n’est pas passée inaperçue auprès du grand public. Mais elle intéresse aussi la recherche.

21 janv. 2019, 14:21
La vidéo de l'avalanche déclenchée par hélicoptère le 15 janvier dernier à Grimentz a été largement partagée sur les réseaux sociaux.

La vidéo est saisissante. Immortalisée depuis un hélicoptère d’Air Glaciers la semaine dernière, l’avalanche de Grimentz a largement dépassé le million de vues sur les réseaux sociaux. Laurent Crettenand, assistant de vol de la compagnie, a réalisé ces images exceptionnelles et les a diffusées sans imaginer un tel intérêt. Il a reçu de nombreux messages. «Il s’agissait principalement de demandes d’autorisation pour partager ou diffuser les images. J’ai cependant aussi été sollicité par différents instituts de recherche et d’étude de la neige et des avalanches.» Un professeur de l’Utah a également demandé de pouvoir utiliser la vidéo dans ses cours.

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«Un skieur peut avoir le même effet»

Mais pourquoi cet intérêt des chercheurs? Le nivologue Robert Bolognesi explique: «La dimension de la plaque, la propagation de la cassure, et le phénomène de déclenchement à distance rendent cette avalanche très particulière.»

 

 

La dernière bombe lâchée par l’hélicoptère est en effet intéressante à plus d’un titre. Elle entraîne le déclenchement d’une première avalanche, puis d’une seconde et enfin d’une troisième, le tout sur une grande étendue et avec un léger décalage. On parle alors d’avalanches adjacentes. «Un skieur peut avoir le même effet», insiste Robert Bolognesi.

Laurent Crettenand ajoute: «J’espère que cette vidéo pourra aider à sensibiliser les gens aux risques de la montagne et au comportement adéquat à adopter.» Pour rappel, le degré de danger d’avalanche était de quatre au moment de ces images. Il est aujourd’hui descendu à trois pour la région du Chablais et à deux pour le reste du canton.

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