Après le gel de 2017, c’est la sécheresse de 2018 qui pourrait donner des sueurs froides aux agriculteurs valaisans. Les fortes chaleurs de cet été ont en effet entraîné d’importantes pertes dans la production d’herbe de prairies et de pâturages, nécessaire à l’alimentation du bétail.
Si la coupe de foin du printemps a été fructueuse grâce à un hiver très enneigé, tel ne fut pas le cas pour les deuxième et troisième coupes. «Le manque à gagner est flagrant. Il faut remonter à la fin de l’été 2003 pour voir de si faibles quantités», constate Jean-Blaise Fellay, collaborateur spécialisé pour la production animale et les grandes cultures auprès de la Chambre valaisanne d’agriculture.
Des prix d’importation «exorbitants»
A l’entendre, c’est davantage la rive droite du Rhône qui serait concernée. Propriétaire du domaine des Grandes-Iles, à Vétroz, Bertrand Pillet acquiesce. A la tête d’une exploitation de 180 têtes, il explique avoir...