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La qualité de l'air s'améliore en Valais

La qualité de l'air est restée globalement bonne en Valais l'an passé. Le plan cantonal de mesures pour la protection de l'air, adopté en 2009, continue de porter ses fruits, indique le Service cantonal de la protection de l'environnement dans son rapport annuel. Tous les polluants sont en diminution, à l'exception des concentrations d'ozone, favorisées par l'épisode caniculaire de l'été passé.

04 juil. 2016, 21:00
/ Màj. le 05 juil. 2016 à 10:00
L'épisode caniculaire de l'an dernier (ici, le 22 août 2015) a contribué à renforcer les valeurs d'ozone.

L'air est globalement bon en Valais. Ce premier constat, rassurant, souligne les effets positifs du plan de 18 mesures décrétées par le Conseil d'Etat il y a maintenant sept ans pour lutter contre la pollution de l'air. C'est ce qui ressort du rapport sur l'année 2015 sur la qualité de l'air publié ce mardi par le service cantonal de la protection de l'environnement (SPE). Signe particulièrement positif, la concentration de particules fines (PM10), reconnues comme dangereuses pour la santé, ne cesse de diminuer depuis dix ans. En 2015, comme en 2014 et 2010, la valeur limite n'a jamais été dépassée en Valais. Le même constat peut être fait pour les autres polluants nocifs que sont le dioxyde d'azoze, le dioxyde de souffre, le monoxyde de carbone ou encore les retombées de poussières. Mais le SPE rappelle qu'il convient de poursuivre les efforts puisque les tendances durables se manifestent sur des périodes d'au moins dix ans.

L'ozone reste trop élevée

Seule ombre au tableau, la concentration d'ozone dans l'air qui stagne depuis 2009 et franchit fréquemment les valeurs limites, particulièrement entre mars et septembre. En 2015, le phénomène a été accentué par la canicule et on a enregistré 50 jours avec des taux excessifs, dans toutes les régions du canton. Mais comme le rappelle le rapport, l'ozone est un "problème continental" puisque c'est un polluant formé à partir d'autres composés issus de l'activité humaine provenant de l'industrie et du trafic. Pour avoir un impact sur l'ozone et ramener les valeurs à un niveau tolérable, il faudrait diminuer l'émission de ces gaz de moitié en Suisse. Les effets des mesures locales restent donc positives mais limitées sur ce polluant.

Plus d'informations sur ce sujet dans nos éditions papier et numériques de ce mercredi 6 juillet.

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