Un tabou ou juste un problème de planning? La prévention de la pornographie sur internet peine à entrer dans les collèges et écoles de commerce et culture générale du Valais. Depuis deux ans, à la suite de son établissement en France voisine, la sociologue québécoise Emilie Gélinas, auteure d’un mémoire sur la pornographie, tente de convaincre les directeurs d’établissements valaisans de l’utilité de sa conférence sur le sujet auprès des élèves de 16-17 ans. Avec un succès modeste. «J’ai donné une trentaine de conférences au Québec où les directeurs d’école m’ont accueillie les bras ouverts. Les enseignants étaient ravis qu’on aborde la pornographie sur internet à laquelle les jeunes sont tout le temps confrontés. Ici les écoles semblent plus frileuses. J’ai l’impression que le mot pornographie fait peur», souligne Emilie Gélinas.
«Trop délicat»
Seuls le collège de Saint-Maurice et l’ECCG de Martigny lui ont ouvert leurs portes pour l’instant. Les...