La plume de Chappaz au service de l'œil de Laurent

Août 1968: Maurice Chappaz évoque dans sa «Visite aux hiboux» sa rencontre avec un photographe dont il tait alors le nom. Il s'agit de Georges Laurent bien sûr et c'est là le début d'une amitié indéfectible entre le célèbre écrivain et le passionné d'images et de nature de Martigny-Bourg. Une communion de plus de quarante ans faite de longues randonnées, de partages mais aussi de silences complices. Une connivence qui va conduire les deux potes sur tous les chemins de traverse du canton pour aboutir à la sortie d'un livre commun «Comme aux premiers matins du monde». Dans ce riche ouvrage, Maurice met son talent d'écrivain et d'observateur de la nature au service des clichés superbes de son pote Georges. Ce livre - que l'écrivain valaisan trop tôt décédé ne verra pas - s'inscrit aujourd'hui comme le témoin de ces quarante et un ans de passion commune pour la nature,...