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La photo officielle du gouvernement valaisan fait parler d’elle

Selon Libération, la photo officielle du gouvernement valaisan, mettant en scène des saint-bernard, offre un bel exemple de mise en scène géographique du pouvoir.

18 juin 2020, 17:38
La dernière photo du Conseil d'Etat valaisan analysée dans un blog de Libération.

«Avec ses saint-bernards trop chou, la dernière photo officielle de l’exécutif du Valais fait parler d’elle. Et offre un bel exemple de mise en scène géographique du pouvoir.» Manouk Borzakian est géographe et enseigne à Lausanne. Régulièrement il décrit la Suisse au Français sur le blog «Géographies en mouvement» du quotidien «Libération». L’image du gouvernement valaisan dans l’amphithéâtre de Martigny lui a inspiré un long article teinté d’ironie.

En savoir plus: Les saint-bernards au pouvoir

«Une formation militaire»

Rappelant la tradition helvétique des photographies officielles de début de législature, le géographe en explique la fonction: mettre en scène le pouvoir. «La disposition des cinq ministres en demi-cercle, avec le président en clef de voûte, évoque au choix une formation militaire ou une solide architecture. Dans les deux cas, voilà un gouvernement prêt à faire front, comme le solide amphithéâtre romain derrière.»

Manouk Borzakian note que l’antique bâtiment fait référence aux racines tout en évoquant l’attachement valaisan aux traditions, comme le combat de reines qui s’y déroule chaque année durant la foire.

A lire aussi : Valais: la photo officielle du Conseil d’Etat avec des saint-bernards

«Les saint-bernards au pouvoir»

Mais le symbole primordial est à chercher «sous la forme de cinq saint-bernards, soit environ 450 kg de muscles, de poils et de bave.» Car, pour Manouk Borzakian, il manque à l’image l’acteur géographique fondamental de l’identité valaisanne, les montagnes. «S’il faut chercher sur cette photographie une concentration des valeurs et du paysage valaisans tels que le canton et son gouvernement se plaisent à la voir, l’amphithéâtre passe au second plan derrière les chiens. Courage et résistance face aux éléments, abnégation, confiance, mais aussi douceur et affection, tout y est.»

En savoir plus : Le blog de Libération
 

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