Philipp Perren, quand Air Zermatt reprend Air-Glaciers, vous savez déjà que vous allez devoir licencier puisque Air-Glaciers a deux fois plus de personnel qu’Air Zermatt, mais avec plus ou moins le même chiffre d’affaires et un déficit de 1,5 million pour 2019…
On savait que l’on allait devoir réduire la voilure du personnel et on l’a dit immédiatement. Mais sans cette pandémie, nous aurions pu le faire de manière plus douce, sur du moyen terme, avec certainement plus de départs naturels ou à la retraite. D’ailleurs, nous aurions évidemment attendu pour toute mesure l’entrée en fonction du nouveau directeur. Mais la pandémie a fait tout accélérer et a changé la manière d’agir.
Peut-être, mais la proportion est énorme: près de 40% du personnel pourrait être touché.
Nous allons tout entreprendre, avec le personnel et les syndicats, pour avoir au final moins de 60 licenciements, mais la procédure de licenciement collectif...