Le saviez-vous? Le Valais est un acteur majeur dans l’avenir de la montre connectée. La preuve: la nouvelle montre Breitling B55 qui a été présentée en début d’année à Baselworld est un produit «made in Valais». Grâce notamment au savoir-faire de nos ingénieurs. Elle a été imaginée en Valais et y sera fabriquée avant d’être commercialisée dès cet automne pour un prix de plus de 6000 francs. Cette montre à quartz et analogique (avec des aiguilles et non un écran) a été développé par Soprod SA avec la collaboration décisive de la Haute Ecole d’ingénierie de la HES-SO Valais, de la fondation The Ark, de l’institut Icare et d’Iomedia.
Il s’agit là d’une véritable «success story» de l’entreprise Soprod qui a réussi à se réorienter lorsque le marché des mouvements à quartz à bas prix s’est effondré. Avec l’aide de ses partenaires valaisans, tout a été réalisé dans le canton. De l’idée du projet au développement de la technologie jusqu’au dépôt de brevet pour une montre multifonctions contrôlée à distance par un smartphone. Dans cette aventure, le rôle le des partenaires valaisans a été primordial, de l’aveu même de Soprod. Ses cent places de travail sédunoises n’auraient pas pu être maintenue sans cette innovation.
La technologie développée par Soprod et les Valaisans n’a pas que Breitling pour client. Des Américains s’intéressent de près à cette technologie qui prend le pari que, plus qu’un écran énergivore, le consommateur recherche une montre qui donne l’heure, tout en étant reliée à son smartphone sans avoir besoin de changer de pile avant 20 à 30 mois.
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