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La montagne à portée de canapé: faut-il s'en méfier?

Le 21 janvier, Google annonçait avoir numérisé l'ascension du Mont-Blanc. Une initiative de plus pour rendre la haute montagne accessible depuis son canapé. Mais derrière ces prouesses technologiques se nichent aussi des enjeux de sécurité.

27 janv. 2016, 10:18
/ Màj. le 29 janv. 2016 à 06:30
Le sommet du Cervin à 360 degrés.

Gravir le Mont-Blanc en chaussettes et caleçons, depuis son canapé ! C’est désormais possible grâce à Google Street View qui a numérisé l’ascension du toit des Alpes, nous vous en parlions la semaine dernière. Le portail lancé par le géant américain permet de parcourir la fameuse voie du Goûter en passant par tous les points clés de l'ascension jusqu’au sommet. Les cent derniers mètres sont même immortalisés dans une vidéo à 360 degrés réellement ébouriffante.

Le portail internet s’enrichit également de séquences tournées avec des experts qui évoquent "leur" Mont-Blanc, à l’instar de l’alpiniste suisse Ueli Steck, du coureur en montagne Kilian Jornet ou encore du freerider Candide Thovex.

Le Mont-Blanc n'est cependant pas l'unique sommet à avoir eu les honneurs de la firme de Mountain View. La station de Zermatt a déjà collaboré avec elle pour numériser nombre de ses sentiers pédestres dont des itinéraires de haute montagne, comme l'ascension du Breithorn (4164 m) ou l'accès à la cabane Monte Rosa qui se fait sur un glacier.

                                                                                        Le Breithorn de Zermatt est un 4000 à ne pas sous-estimer. Google Street View

                                                                                             Le glacier du Gorner est un véritable labyrinthe de glace. Google Street View

Dans un registre nettement plus exposé, la marque suisse de sports outdoor Mammut s'est illustrée en numérisant entre autres les ascensions du Cervin et de la face nord de l'Eiger. La performance baptisée #Project360 permet à l'internaute de s'immerger dans la conquête de ces cimes mythiques.

Mais que pensent les spécialistes du milieu de ces prouesses technologiques ? Est-ce un moyen complémentaire d'appréhender la montagne ou est-ce la rendre trop accessible en sous-estimant la réalité du terrain?

Découvrez leurs réactions dans nos éditions papier et numériques de ce vendredi 29 janvier.

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