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La mariée était un peu trop belle, l'éditorial de David Vaquin

28 nov. 2017, 17:07 / Màj. le 29 nov. 2017 à 05:30
David Vaquin, journaliste

Moins de cinq jours. Un délai raisonnable s’il reste à peaufiner le plan de table et régler les derniers détails de la décoration en vue du grand jour. Sauf que la tâche qui attend la compagnie Powdair est un peu plus compliquée. La société a cinq jours pour trouver 1,3 million de francs, faute de quoi le mariage entre l’aéroport de Sion et les sept destinations prévues cet hiver sera reporté. Ou définitivement annulé selon certains observateurs.

La responsable commerciale de Powdair croit au miracle. Elle est un peu la seule. Les autres pensent que la mariée était trop belle pour Sion qui venait à peine de se remettre de sa séparation d’avec les Forces aériennes. Trop belle avec ses sept destinations, ses avions basés sur le tarmac sédunois et ses promesses de vacanciers à la pelle.

Trop belle et surtout trop mystérieuse. Les destinations de Hambourg et d’Edimbourg ont...

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