Le Grand Conseil s’est penché longuement au chevet de la justice valaisanne mercredi. Le diagnostic est connu: un manque de moyens humains et une organisation à revoir. Reste à choisir les remèdes, mais aussi à qui confier les soins. Plusieurs députés ont demandé ces derniers mois des réformes. Et visiblement, le parlement est assez pressé.
Lenteurs, notamment dans des dossiers économiques complexes, blocage des enquêtes par le biais de la pose de scellés, les députés semblent prendre désormais toute la mesure de l’ampleur de la tâche de nos juges et procureurs. «Notre justice fonctionne, car des moyens supplémentaires ont déjà été octroyés, mais le travail n’est pas terminé» a commenté le député Stéphane Ganzer.
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«Réflexion globale nécessaire»
Il a été appuyé par la présidente sortante de la commission de justice (COJU), Madeline Heiniger. Mais si celle-ci a évoqué...