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La HES-SO s'attaque aux mauvais diagnostics médicaux dans un vaste projet européen

La HES-SO Valais devient la première haute école romande à coordonner un projet européen de recherche H2020. Celui-ci étudiera le traitement de données médicales volumineuses.

06 oct. 2018, 14:57
Henning Müller (à gauche) et son adjoint Manfredo Atzori analysent une image histopathologique. Leur logiciel en traitera des millions.

La HES-SO Valais s’attaque aux erreurs de diagnostic. A partir du début de l’année prochaine, elle coordonnera un vaste projet européen de recherche dans la e-santé. Doté d’un budget total de plus de 5 millions de francs – dont un million pour l’institut Informatique de gestion de la HES-SO Valais - le projet ExaMode a pour objectif l’analyse de données médicales volumineuses en développant de nouveaux prototypes de logiciels informatiques.

En clair, une intelligence artificielle (IA) va analyser des millions d’images d’une même pathologie. Elle pourra ensuite aider les médecins dans leurs diagnostics. Car l’exercice est difficile. « En cas de tumeur de la prostate par exemple, uniquement 60% des médecins se rejoignent sur un même diagnostic » assure le prof. HES Henning Müller, responsable du projet.

Une image histopathologique avec résultats d'un algorithme. En rouge une annotation humaine.

De l’ordre du pétaoctet

Ce taux de désaccord entre médecins s’explique...

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