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La gravité de l’affaire Rossier divise le Grand Conseil valaisan

Significatifs pour les uns, inexistants pour les autres, les dysfonctionnements du département de Jacques Melly ont été appréciés très différemment par les députés mercredi au Parlement. Avant que le ministre PDC donne son ressenti et règle quelques comptes avec son ancien chef de service.

10 févr. 2021, 19:06
Le débat a duré près d'une heure et demie.

Le rapport de la Commission de gestion (Cogest) sur les potentiels dysfonctionnements du département de Jacques Melly (DMTE) a donné lieu à des lectures contrastées mercredi au Grand Conseil. Si le PLR, l’UDC du Valais romand et la gauche ont émis plusieurs critiques, les groupes du PDC, soutenus par l’UDC du Haut, ont usé de tous les synonymes pour blanchir leur ministre, cinquante jours avant sa retraite politique.

«La montagne a accouché d’une souris; l’affaire Rossier n’en est plus une», a plaidé Stéphane Pont du PDC du Centre. «Des soi-disant dysfonctionnements», «beaucoup de fumée pour très peu de feu», ont entonné le noir Francesco Walter et le jaune Enzio Bregy. Pour les démocrates-chrétiens, le «tapage politico-médiatique» aura seulement mis en lumière des «omissions de détail» voire des «erreurs», mais aucun scandale, dysfonctionnent ou abus.

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