Présidente de la Société médicale du Valais, vous venez d’être nommée à la coprésidence de la Conférence des sociétés cantonales de médecine. Avez-vous encore du temps pour exercer dans votre cabinet de Brigue-Glis?
Concilier cette implication dans la politique professionnelle avec mon activité de médecin généraliste et ma vie de famille n’a rien d’évident. Malheureusement, l’évolution de la politique sanitaire cantonale et fédérale nous oblige à réagir si nous ne voulons pas que cela se fasse sans l’implication des médecins et des professionnels de la santé, ce qui me semblerait être une aberration. Paradoxalement, il faut que nous nous battions pour pouvoir prendre plus de temps pour nos patients et pour pouvoir leur offrir une médecine de bonne qualité. Je compose donc avec des journées qui ne cessent de s’allonger et dépassent souvent 70 heures par semaine depuis plus de vingt ans…
Comment arrivez-vous à gérer un tel emploi du...