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"La Foire aux larmes". Dans le viseur de Stéphanie Germanier

26 sept. 2020, 05:30
Stéphanie Germanier, rédactrice en chef adjointe

La Foire n’ouvrira pas vendredi prochain.

Croiser les aînés de Pro Senectute. Se frayer un passage parmi les sociétaires de Provins. Entrer gratuitement avec la Raiffeisen. Pointer du doigt les politiciens en campagne. Tomber sur le voisin, la cousine, le chef, l’élève, la prof. Trinquer avec des Vaudois en goguette pour s’excuser de leur avoir grillé la politesse au bar. Papoter chauffage à pellets. Flasher pour un canapé. Pester sur la file aux toilettes. S’abonner au «Nouvelliste». Crier dans l’oreille d’à côté que le concert est vachement bien. Draguer ou se faire draguer. S’obliger à visiter l’expo. Emmener les enfants aux manèges, manger des churros, une choucroute, du foie gras (parfois tout ça dans la même journée), sécher des topettes, vider son sac avec les amis et faire des allers et retours pour retrouver les copines dispersées après le passage au bancomat. Y aura pas.

La Foire n’ouvrira pas vendredi...

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