La famille Mongelli demande à la justice valaisanne de conclure à une agression humaine par inconnus dans le cadre de l'affaire de Luca, retrouvé inconscient et à demi-nu dans la neige à Veysonnaz en 2002.
Dans une lettre, les Mongelli demandent aussi de nouvelles analyses ADN et l'invalidation d'une audition de Marco datant de 2002.
Interrogé hier par "Le Nouvelliste", le père de Luca justifie ainsi ce courrier. "L'agression humaine, outre le fait d'expliquer le déshabillage et l'arrêt cardio-respiratoire, est la seule qui puisse expliquer aussi la fracture de la mâchoire, celle du nez que les experts italiens ont mise en évidence dans l'expertise italienne, qui autrement reste inexpliquée avec la théorie du chien. Sans oublier que Luca lui-même affirme avoir été victime d'une agression humaine."
Et la famille de citer diverses anomalies du dossier, notamment concernant les analyses ADN. Elle demande qu'un échantillon soit à nouveau étudié à la lumière des techniques actuelles.
Audition invalide
La famille demande également d'invalider l'audition de Marco en 2002, parce que "le protocole LAVI (ndlr : protection des victimes) n'a pas été respecté. En effet, celui-ci prévoit qu'un enquêteur formé conduise l'audition. Dans notre cas, les deux policiers, en civil, ne posent pas de questions, ce sont deux médecins qui conduisent l'audition. Ils ne sont pas formés conformément au protocole LAVI pour écouter une victime mineure." La famille estime que "beaucoup de questions de cette audition sont fermées et suggestives" et que "les affirmations de Marco sont non seulement fausses mais scientifiquement impossibles.
Plus d'informations dans le Nouvelliste du mardi 26 février.