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La droite dit oui à une sécurité aérienne "essentielle pour le Valais"

Des élus valaisans du PDC, du PLR et de l’UDC montent au créneau pour soutenir l’acquisition de nouveaux avions de combat.

25 août 2020, 18:00
Les élus de droite valaisans insistent sur l'importance de soutenir l'acquisition de nouveaux avions de combat. Un enjeu essentiel pour notre canton.

Les partisans valaisans de nouveaux avions de combat ont sorti l’artillerie lourde pour appuyer l’arrêté fédéral qui sera soumis à votation populaire le 27 septembre prochain. Ce ne sont pas moins qu’un conseiller d’Etat, une conseillère aux Etats et deux conseillers nationaux qui se sont ainsi présentés devant la presse ce mardi pour apporter leur soutien à cette dépense de 6 milliards de francs également défendue par le Conseil fédéral et le Parlement.

«Un non et ce sont des centaines de millions de pertes pour le canton»

«Le gouvernement valaisan n’a pas pour habitude de prendre une position aussi nette sur des objets fédéraux.» Le chef du Département de la sécurité Frédéric Favre avance plusieurs arguments pour justifier cet engagement. «Le Valais abrite de nombreuses infrastructures critiques (barrages, conduites forcées, sites de production chimique) qui doivent être protégées contre d’éventuelles attaques terroristes. Or la défense aérienne permet de prévenir ce type d’actes.» En plus Sion abrite un aérodrome de dégagement reconnu par l’armée et qui pourrait être menacé en cas de non le 27 septembre. «Et avec cet outil, ce sont des postes de travail, des dizaines de places d’apprentissage et quelque 750 millions d’impacts directs et indirects qui seraient perdus pour le canton.»

Préserver la souveraineté du pays

Conseiller national PDC, Sidney Kamerzin a aussi avancé des arguments économiques pour appuyer le projet d’acquisition de nouveaux avions de combat. Outre les millions qui pourraient disparaître en cas de non, Sidney Kamerzin a tenu à rappeler que le constructeur appelé à livrer les nouveaux avions de combat s’engagera à octroyer des mandats en Suisse pour un montant correspondant à 60% du prix d’achat, réparti à 65% en Suisse alémanique, 30% en Suisse romande et 5% en Suisse italienne. «Le PIB du Valais représentant environ 12% du PIB romand, il serait souhaitable que ces 120 millions reviennent dans notre économie.»

Pour la conseillère aux Etats Marianne Maret, le coût maximal de 6 milliards de francs représente de toute façon «un investissement rentable également au vu de l’image apportée à la Suisse». Et puis, ces 6 milliards seront prélevés sur le budget ordinaire, sans recourir à des crédits complémentaires. «A titre de comparaison, pour la seule année 2019, la Confédération a dépensé 71,4 milliards dont plus de 22 milliards pour la prévoyance sociale.»

Enfin, les Suisses ont tout à gagner à dire oui à ces avions de combat le 27 septembre «pour rester souverains». Tel est en tout cas l’avis du conseiller national UDC Jean-Luc Addor ardent défenseur d’une armée solide qui ne peut fonctionner avec un maillon de la chaîne fragilisé. «La souveraineté est indivisible. Sans moyens modernes de la garantir dans les airs aussi, nous ouvririons la voie à la dépendance et à la soumission.»
 

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