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La coprésidente d’EXIT: «Ce n’est pas parce qu’une personne nous appelle qu’elle passera à l’acte»

Depuis quatorze ans, Gabriela Jaunin s’occupe des personnes qui ont décidé de mourir par suicide assisté en Valais notamment. Elle est donc directement confrontée à la politique des homes du canton sur le sujet. 50% d’entre eux refusent l’entrée d’EXIT dans l’établissement.

09 janv. 2019, 12:01
Coprésidente de l’association romande EXIT depuis l’an dernier, Gabriela Jaunin est également accompagnante depuis quatorze ans.
Le contexte
- Le nombre d’adhérents valaisans à EXIT, l’association pour le droit de mourir dans la dignité, ne cesse de croître. Idem concernant les demandes de suicide assisté qui proviennent de plus en plus de personnes âgées. Et ce alors que les homes du canton sont partagés sur la question: 50% d’entre eux refusent cette pratique.
- La coprésidente d’EXIT, Gabriela Jaunin, connaît bien la problématique valaisanne. Elle accompagne les patients faisant appel à EXIT depuis quatorze ans.

«Le Nouvelliste» cherche à comprendre pourquoi de plus en plus de Valaisans ont recours au suicide assisté. Dans cette perspective, nous tentons tout au long de la semaine de mieux appréhender ce phénomène de société et les enjeux qui l’accompagnent.


Aujourd’hui, en Valais, la liberté est donnée aux homes concernant le suicide assisté. Comment cela se passe-t-il?

Quelques EMS l’autorisent en Valais, mais cela reste une minorité. J’ai pu aider des...

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