«Nous avons beau élire des surfemmes et des surhommes… la tâche s’est tellement complexifiée qu’un Conseil d’Etat à sept membres est devenu nécessaire.» Vendredi, la majorité de la constituante s’est retrouvée dans les mots de Kamy May, la cocheffe de groupe du PDC du Valais romand.
Seules la gauche haut-valaisanne, l’UDC et le PLR ont combattu la création de deux nouveaux postes de ministres. «Les Valaisannes et les Valaisans refuseront de gonfler l’administration», a pronostiqué le socialiste German Eyer. Tandis que l’UDC Vincent Boand a mis en doute l’argument d’un Conseil d’Etat plus efficace à sept qu’à cinq. «Avec plus de dépenses pour les mêmes tâches, le gain en efficience n’est pas évident.»
Surcoût de 2 millions «acceptable»
«Un surcoût de 2 millions (ndlr: pour deux conseillers d’Etat et quatre membres d’état-major en plus) est un prix à payer acceptable pour une meilleure gouvernance», a rétorqué le libéral-radical François Genoud,...