Ce sont les premiers patrons du canton qui osent un grand oui à No Billag. L'Union des indépendants valaisans a affiché vendredi son soutien à l'initiative qui veut priver les médias audiovisuels nationaux et cantonaux de redevance.
Selon ces entrepreneurs, l'évolution technologique a transformé les habitudes des consommateurs et les médias doivent s'adapter à cette nouvelle donne. Pas question donc de favoriser certains d'entre eux par rapport aux autres, d'autant plus que les genres se mêlent de plus en plus entre presse, télé, radio et contenus multimédias.
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Les patrons doublement ponctionnés
"Est-ce aux entrepreneurs de financer la diffusion de séries américaines?" ont encore demandé les patrons en conférence de presse. "Non", répondent-ils, eux qui passent doublement à la caisse, une fois à la maison et une fois sur le lieu de travail. "On a beau dire que 75% des entreprises ne paieront pas, mais il s'agira uniquement des micro-entreprises. La redevance sera calculée selon le chiffre d'affaires et pas selon ce qui reste dans les caisses à la fin de l'année. C'est absurde", arguent encore les partisans de No Billag.
Bisbilles chez les chefs d'entreprises
Pour rappel, seul la grande Union suisse des arts et métiers (USAM) a dit son soutien à No Billag. Le vice-président de l'association patronale, le sénateur valaisan Jean-René Fournier a pris ses distances et se pose en défenseur du service public subventionné. La petite soeur valaisanne de l'USAM, L’UVAM a quant à elle pris position contre la fin de la redevance en décembre dernier.