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L'ombre d’une intoxication au mercure crée des remous

Le préposé et la Commission pour la protection des données confirment leur soutien au lanceur d’alerte. Ils regrettent la procédure lancée par Jacques Melly pour connaître son identité.

01 juil. 2018, 18:00
Jacques Melly désire pouvoir prendre connaissance des informations détenues par un médecin valaisan anonyme. Selon ce dernier, plusieurs cas de malades au mercure existeraient aujourd'hui dans le Valais central.

Jacques Melly n’en démord pas, il veut connaître l’identité du médecin valaisan qui affirme avoir plusieurs patients atteints de la maladie du mercure. «Mon département demande les informations invoquées par Me Fanti concernant le mercure dans le Valais central, afin de supprimer les sources de contamination.» Or, ces informations, seul le médecin lanceur d’alerte les possède. Ceux qui le connaissent se comptent sur les doigts d’une main et ils ont promis de protéger son identité. Rassemblés la semaine dernière, les membres de la Commission pour la protection des données ont affirmé une nouvelle fois leur engagement en faveur du médecin et de la protection des lanceurs d’alerte.

Récapitulons les faits: en août 2017, dans le cadre de l’affaire sur la pollution au mercure dans le Haut-Valais, Sébastien Fanti avertit le Tribunal cantonal qu’un médecin – qui désire pour le moment garder l’anonymat – évoque dans un courriel «un problème qui...

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