En mars dernier, les électeurs se sont mobilisés à la faveur d’un scrutin sans charité chrétienne. A la table du gouvernement, la majorité absolue du PDC a volé en éclat. Dans les travées du Grand Conseil, sept sièges ont échappé à la famille C. Le revers, cinglant, s’apparente au point d’orgue d’une funeste tendance à l’échelle cantonale. Depuis 2001, les démocrates-chrétiens sont en recul. En 2021, ils mèneront leur introspection. Sans toucher, pour l’heure, à la ligne politique.
«Si on ne se remet pas en question après les élections au Grand Conseil et au Conseil d’Etat, on ne se remettra jamais en question», appuie Tristan Neurohr, président des Jeunes démocrates chrétiens. Comme d’autres, il a plaidé en faveur d’une réflexion globale sur la structure et l’organisation du parti. Selon lui, la débâcle électorale n’est pas idéologique, mais s’explique d’abord par une mauvaise communication auprès de la base, du public et...