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L'interview musicale de Karine Vouillamoz

Cet été, "Le Nouvelliste" donne la parole à des personnalités romandes qui nous livrent leurs coups de coeur musicaux.

07 août 2017, 14:55
/ Màj. le 07 août 2017 à 16:00
Karine Vouillamoz, cheffe d'antenne d'Option Musique à la RTS.

Plutôt Paléo, Montreux ou Verbier? 
Pour être allée très régulièrement tant au Paléo qu’à Montreux, j’avoue une préférence pour ce dernier, pour la qualité sonore des concerts et la possibilité d’écouter l’artiste de son choix dans une qualité exceptionnelle; de plus, le cadre est souvent féerique, mais je comprends l’attrait plus social et populaire de Paléo.

Au premier rang ou accoudée au bar?
Jamais au premier rang, j’ai bien trop peur des mouvements de foule. Ce serait plutôt sur les côtés ou au milieu, et, si la sauce ne prend pas, si je ne suis pas tout de suite emportée, direction le bar illico.

Le concert de votre vie?
Très difficile de faire un choix, mon cœur balance entre le premier concert de ma vie, de Jacques Higelin, celui de Gilberto Gil et Caetano Veloso l’an dernier à Montreux, ou celui si fort de Regina Spektor, à Montreux toujours, le lendemain de la disparition tragique par noyade de l’un de ses musiciens, dans le public, nous pleurions tous autant qu’elle.

Celui que vous avez raté?
Ceux de Léo Ferré. Je les ai tous ratés, question de génération, mais j’aurais adoré le voir sur scène.

La chanson ou le morceau qui vous met en transe?
«Dancing in the dark» de Bruce Springsteen, je revois son clip qui me faisait rêver ado, celui où il fait monter une fan pour danser avec lui sur scène.

Celle de votre enfance?
Une chanson de Sardou, forcément, qui a accompagné toute mon enfance. Je dirai: «Je vole».

L’artiste ultime?
Je crois que je reviendrai toujours à Nina Simone.

Un groupe ou chanteur valaisan?
Je craque complètement pour Sandor, j’ai un faible pour Yellow Teeth et je me réjouis du prochain album de Marc Aymon. Le Valais vit une période très riche culturellement.

Si vous étiez un artiste, vous seriez qui?
Je n’aurais jamais voulu être une artiste, je n’aime pas suffisamment la lumière et l’exposition pour ça.

Si vous étiez un instrument?
Un buggle, j’en ai joué un temps dans la fanfare à Saxon, avant de comprendre que je n’étais pas faite pour ça.

Votre dernier slow?
Un vrai slow comme dans les bals en Valais? Cela doit faire des montagnes d’années... 

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