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L'interview musicale de Frédéric Recrosio

Cet été, "Le Nouvelliste" donne la parole à des personnalités romandes qui nous livrent leurs coups de coeur musicaux.

30 juil. 2017, 10:47
/ Màj. le 30 juil. 2017 à 16:30
Frédéric Recrosio, humoriste.

Plutôt Paléo, Montreux ou Verbier? 
J’aime bien les trois. Leur offre est si différente: à Paléo, je siffle des bières; à Montreux, plutôt des mojitos; à Verbier, du champagne. Et ce qui est fabuleux, c’est que les festivals ont pensé à organiser un concert loin par là-bas en bas le talus. Ça fait que tu peux rentrer en disant: «j’ai passé une belle soirée musicale».

Au premier rang ou accoudé au bar?
Toujours au premier rang au bar. C’est là qu’il y a les artistes, les vrais, pas ceux qui jouent de 21 h à 22 h, font les 14 chansons écrites sur la liste en sautant dans le public à la moitié, comme prévu.

Le concert de votre vie?
Léonard Cohen, probablement. Dans sa première dernière tournée. Il avait la solennité de son adieu, doublée d’une délicatesse de bonze. C’était tellement bien que je suis parti. J’étais avec Sarclo, qui m’a appris, entre autres milliards de choses capitales, qu’on pouvait saturer de sublime. Après 15 chefs d’œuvres, il s’est levé et il m’a dit: «évitons l’écœurement, si tu veux bien» – et on est allé manger une entrecôte.

Celui que vous avez raté?
Je rate assez systématiquement la fin de tous les concerts que je vais boire. A cause de la soif, justement. 

La chanson ou le morceau qui vous met en transe?
Je me mets rarement en transe. Mais je peux imaginer que ça puisse encore m’arriver avec les chansons de carnaval, genre Alexandrie Alexandra – à cause du moment où tu peux faire «ba-ra-cu-da!»

Celle de votre enfance?
«On dirait le sud», la seule chanson que papa chantait dans la voiture. 

L’artiste ultime?
Jacques Brel. Je pourrais expliquer, mais je crois que c’est clair pour tout le monde.

Un groupe ou chanteur valaisan?
Patrick Fellay. Il sait tout faire en plus d’avoir une super tête de Fraggle Rock. 

Si vous étiez un artiste, vous seriez qui?
Je suis un artiste, Madame. Et de toutes les névroses, la pire est sans doute celle de vouloir être un autre. Hourrah je ne l’ai pas! 

Si vous étiez un instrument?
Un machin sur lequel tu peux taper?

Votre dernier slow?
Je suis tellement nul en romantisme que je crois vraiment que c’était le dernier, oui. Je crois qu’il vaut mieux ne pas en parler. 

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