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Droit au but: l'interview de Pierre-Alain Grichting

Le foot un peu, beaucoup, passionnément… ou pas du tout. Douze personnalités valaisannes répondent à notre questionnaire. Aujourd’hui Pierre-Alain Grichting, président du conseil d'administration de la BCVs.

02 juil. 2018, 12:01
Pierre-Alain Grichting.

Quel est le but de votre vie?
C’est de vivre ma vie comme elle est et ne pas me la faire dicter. Je cherche à trouver une certaine tranquillité dans mon corps et dans mon esprit et d’être satisfait de moi-même ainsi je gagne de la force pour m’investir pour le Valais.

Quel est le but que vous avez manqué?
Au foot, j’en ai manqué un paquet! J’aurais aimé représenter le Valais à Berne et il m’a manqué peu de voix pour réussir. J’ai manqué un but. J’aime gagner et j’ai eu la chance de beaucoup gagner, mais j’ai aussi montré que je suis un perdant fair-play.

Vous êtes plutôt Neymar ou Behrami?
Ni un ni l’autre. Je suis Pierre-Alain Grichting qui aimerait avoir les capacités techniques du premier et qui a certaines qualités du second.

C’était quand la dernière fois que vous avez simulé?
Le dimanche quand je dis que je suis extrêmement fatigué pour pouvoir faire une petite sieste que j’apprécie beaucoup.

Quel est le tacle que vous mourrez d'envie de donner?
Le tacle ne fait pas partie de mon éducation.

Ça vous arrive de vous sentir hors-jeu?
Oui, cela m’arrive. Mais se retrouver en position de hors-jeu n’empêche pas de vouloir continuer à jouer. A 50 ans, la politique n’est pas finie, parce que j’aime le Valais.

Vous donneriez un carton jaune, à qui ou à quoi?
A ceux qui n’ont plus envie de rêver, à ceux qui pensent négativement, (sans faire allusion aux JO) aux Valaisans qui ne voient que les problèmes et plus les opportunités.

Pour vous une bonne équipe, c'est…
C’est une équipe! Avec un ou une leader, de la solidarité, un état d’esprit, une capacité à affronter les périodes de mauvais temps.

La scène que vous passeriez à la VAR (scène de vie que vous auriez envie de revoir)?
J’aime vivre le moment présent. Tous les jours nous offrent des moments exceptionnels, mais je n’ai pas envie de les revoir.

Vous êtes le plus grand supporter de…. (foot ou non)
Des gens simples.

Quel est votre plus sérieux adversaire?
Moi-même, entre la tête et le cœur.

Au fait, le foot, vous aimez?
Ah oui, j’adore. J’ai entraîné Salquenen et Savièse, j’ai remporté plusieurs titres. Le foot est une belle école de vie pour les jeunes.

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