«Une interdiction du transport de chlore, sans solution de rechange, mettrait en danger les emplois dans la chimie en Valais, mais aussi en Suisse. Rien que pour notre canton, ce sont 2800 emplois qui sont en jeu», estime le conseiller national valaisan Yannick Buttet.
Après la montée aux barricades du canton de Genève dans le dossier du transport de chlore par rail, cette semaine Lausanne a rejoint le front anti-chlore avec deux autres communes vaudoises («Le Nouvelliste» du 5 janvier).
Ces collectivités ont envoyé un courrier commun à l’Office fédéral des transports lui demandant d’entamer une démarche pour interdire à court terme le transport de chlore par rail.
Rapport attendu
En décembre, le Conseil des Etats a adopté un postulat qui demande un rapport, accompagné de mesures, pour réduire les risques. Un groupe de travail mis en place par la Confédération se penche actuellement sur la question.
Ses premières observations...