Dans leur vie privée, Eric Bonvin, directeur de l’Hôpital du Valais, et Pascal Rubin, directeur de celui de Riviera-Chablais à Rennaz, habitent à moins de 100 mètres l’un de l’autre, du côté de Collombey-Muraz. «On peut prendre l’apéritif pour discuter de nos hôpitaux respectifs», sourit Pascal Rubin depuis son lieu de vacances en France, tandis qu’Eric Bonvin siège aussi au conseil d’établissement de Rennaz. «On a donc souvent l’occasion de se voir.» Même si l’un est psychiatre et l’autre scientifique, tous les deux s’accordent sur plusieurs réalités de leurs hôpitaux.
L’inauguration en présence de deux conseillères d’Etat vaudoise et valaisanne pour une première suisse entre deux cantons. © Sacha Bittel
L’axe rhodanien face à la concurrence des cliniques privées
La première concerne la concurrence. L’ouverture d’un Rennaz «5 étoiles» va-t-elle faire de l’ombre à l’Hôpital du Valais qui est le troisième plus grand centre de Suisse romande après le CHUV...