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L'histoire a choisi son camp, le Haut-Valais la gagnante

Le rédacteur en chef du Nouvelliste Vincent Fragnière livre son interprétation de l'élection de Marianne Maret au détriment de Mathias Reynard.

03 nov. 2019, 22:49
Vincent Fragniere, rédacteur en chef du Nouvelliste.     Sabine Papilloud/Le Nouvelliste

L’histoire a choisi son camp…pour 1370 petites voix. Avec Marianne Maret, le Valais tient sa première sénatrice alors que sa partie francophone aurait préféré un non-PDC avec 56% de ses voix offertes à Mathias Reynard, un homme de gauche presque élu dans un canton à 73% à droite.

Mais, le Valais est un canton composé de deux régions linguistiques et le Valais romand, bien plus populeux, vote moins que le Haut, voire beaucoup moins dans le Chablais. C’est un problème pour tous les candidats francophones. De plus, le Haut-Valais demeure un bloc de droite. Les 90% de son électorat sont composés de PDC et d’UDC qui peuvent offrir 18 000 voix d’avance à une candidate bas-valaisanne de leur bord. Un luxe que ne peut pas se payer la gauche, la carte manquante dans le jeu de Mathias Reynard. Et une réalité qui pourrait relancer le débat sur le relation constitutionnelle...

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