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L’exploration urbaine, une activité toujours plus répandue, mais (souvent) illégale

Mise en lumière grâce aux réseaux sociaux, l’exploration urbaine attire toujours plus d’adeptes. Bien conscients des risques, photographes et curieux s’y essaient, même en Valais.

11 août 2018, 05:30
Il existe plusieurs lieux abandonnés en Valais. Halles industrielles, hôtels, usines hydroélectriques ou anciennes carrières attirent les fans d’urbex.

«C’est ma seule chance d’éviter la prison, de revoir mes enfants et d’arrêter d’avoir tous les propriétaires à dos.» Tim était l’administrateur de la page Facebook «Urbex Suisse Romande». Cette page, qui a été supprimée la semaine dernière, rassemblait une communauté de près de 8500 membres passionnés par l’exploration urbaine, comprenez la visite de bâtiments et de lieux abandonnés. Après plusieurs plaintes déposées par des propriétaires pour violation de domicile, Tim et son comparse ont été pris en flagrant délit par la police fribourgeoise lors d’une visite nocturne. En attente de jugement, ils risquent aujourd’hui une peine privative de liberté et une grosse amende.

Le Valais n’est pas en reste de friches industrielles, d’hôtels ou de maisons abandonnées, à l’instar de l’usine de Chavalon ou de la raffinerie de Collombey-Muraz. Alors ce phénomène concerne-t-il également notre canton? Le porte-parole de la police cantonale, Stéphane Vouardoux, le dément: «En Valais, ce...

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