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L’Etat du Valais s’immisce chez les tatoueurs

Depuis le 1er mai, tous les tatoueurs et «pierceurs» amateurs ou professionnels doivent s’annoncer aux autorités compétentes. La protection de la santé du consommateur est en jeu.

12 mai 2018, 05:30
Elise Favre, «pierceuse» et tatoueuse à Sion, se réjouit du contrôle de l'Etat.

La chasse aux «scratcheurs» est ouverte. Ces tatoueurs clandestins travaillent à domicile dans des conditions d’hygiène souvent catastrophiques. «J’ai prêté un bout de bras à des copains qui se lançaient en amateurs, c’était tendu, j’ai ensuite dû refaire mon tatouage.» A 22 ans, Robin Fournier a les bras, le thorax et le ventre tatoués. Le Valaisan confie ne pas avoir toujours eu conscience des risques sanitaires. «Aujourd’hui, je fréquente des shops reconnus, à Sion et à Barcelone.»

La loi se durcit

Le droit suisse liste déjà les encres interdites, avec des contrôles inopinés dans chaque canton. Les résultats préoccupent les autorités. En Valais, le chimiste cantonal Elmar Pfammatter précise: «En 2016, sur huit échantillons suspects prélevés, six n’étaient pas conformes.» Le législateur fait alors un pas de plus pour protéger la santé du consommateur. Les risques connus les plus graves sont une infection mortelle ou une hépatite. Depuis le 1er...

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