La chasse aux «scratcheurs» est ouverte. Ces tatoueurs clandestins travaillent à domicile dans des conditions d’hygiène souvent catastrophiques. «J’ai prêté un bout de bras à des copains qui se lançaient en amateurs, c’était tendu, j’ai ensuite dû refaire mon tatouage.» A 22 ans, Robin Fournier a les bras, le thorax et le ventre tatoués. Le Valaisan confie ne pas avoir toujours eu conscience des risques sanitaires. «Aujourd’hui, je fréquente des shops reconnus, à Sion et à Barcelone.»
La loi se durcit
Le droit suisse liste déjà les encres interdites, avec des contrôles inopinés dans chaque canton. Les résultats préoccupent les autorités. En Valais, le chimiste cantonal Elmar Pfammatter précise: «En 2016, sur huit échantillons suspects prélevés, six n’étaient pas conformes.» Le législateur fait alors un pas de plus pour protéger la santé du consommateur. Les risques connus les plus graves sont une infection mortelle ou une hépatite. Depuis le 1er...