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L'État du Valais invité à étudier l'interdiction des néonicotinoïdes

Mathieu Clerc a accepté de transformer sa motion visant à interdire les néonicotinoïdes du sol valaisan en postulat. Aux services de l'état désormais de proposer des pistes de remplacement pour ces insecticides ennemis des abeilles.

08 mars 2018, 12:40
La tentative de Mathieu Clerc d'interdire complètement les néonicotinoïdes des vergers valaisans a échoué. Provisoirement? Le député vert a accepté de transformer sa motion en postulat.

Le Canton du Valais ne va pas bannir les néonicotinoïdes de son sol. Pas dans l’immédiat en tout cas. Ce jeudi, le député Mathieu Clerc a accepté de transférer en un postulat moins contraignant sa motion qui réclamait une interdiction pure et simple de ces insecticides toxiques, ennemis des abeilles et autres pollinisateurs.

L’élu des Verts a eu beau rappeler que la forte toxicité des certaines molécules composant ces néonicotinoïdes était attestée scientifiquement ou encore que la France avait décidé de les interdire dès cette année (avec des exceptions jusqu’en 2020). Il a finalement accepté la proposition d’Emmanuel Chassot et de Xavier Moret d’aller au vote avec sa motion pour la transformer en postulat qui a donc été transmis au Conseil d’État pour traitement.

A interdire en vente libre

Emmanuel Chassot avait certes admis que ces néonicotinoïdes devaient être interdits, mais seulement de la vente libre. Histoire de ne plus les mettre à disposition des amateurs. « Par contre avant de prononcer une interdiction totale de ces produits, il importe à ses yeux d’établir un plan de sortie efficace pour permettre aux agriculteurs de protéger leurs vergers contre les nuisibles.

Un avis partagé par Xavier Moret. Le PLR de Martigny a rappelé que les agriculteurs et maraîchers sont conscients depuis longtemps de l’importance des abeilles. «Mais tous les néonicotinoïdes ne sont pas nocifs. En plus, les professionnels prennent toutes les précautions nécessaires au moment de les utiliser afin de limiter au maximum les risques sur les pollinisateurs.» Au final, il appartiendra donc aux services de l’état de trouver un plan de sortie ou voie parallèle à l’interdiction de ces insecticides.

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