«S’il pleut à la Saint-Médard (8 juin), il pleut quarante jours plus tard… A moins que saint Barnabé (11 juin) ne lui coupe le nez.» S’il est un dicton météorologique présent dans les esprits, c’est bien celui inspiré ce «saint de pluie» né en 456 en Picardie et qui fut évêque de Noyon, une ville située dans la région des Hauts-de-France.
Au vu des précipitations essuyées lundi et pour espérer profiter d’un début d’été ensoleillé, il serait de bon augure que le soleil qui a pointé le bout de son nez à la Fête-Dieu suffise à calmer la colère du ciel. Mais ce type de dicton est-il fiable?
Rôle de marqueur
«Ces dictons existent et diffèrent d’une langue à l’autre», note Frédéric Glassey, directeur de la météorologie à MeteoNews. Populaire dans des régions francophones aux climats très différents, de la France à la Suisse, en passant par la Belgique, les...