Les téléphones portables sont posés bien en vue sur les pupitres individuels de cette salle de classe du cycle d’orientation de Martigny. Leurs propriétaires s’en saisissent, par intermittence. L’un envoie un SMS, l’autre se lève pour prendre un appel urgent, sort un moment de la salle de classe, revient s’asseoir.
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La scène ne se reproduira vraisemblablement pas de sitôt. Car elle se déroulait jeudi dernier 16 août lors d’une conférence de presse sur la rentrée 2018 de l’école valaisanne. Et les smartphones des élèves du canton seront, eux, relégués, éteints, dans les sacs au pied du pupitre, voire dans les casiers. Ils pourront être utilisés sur demande expresse de l’enseignant et dans des cas bien spécifiques, liés par exemple à un transport public raté pour rentrer dans les vallées.
Une problématique sous contrôle, selon les associations d'enseignants
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