La partie du verger valaisan frappée par le fléau du feu bactérien s’étend. Au début juillet, une grave attaque a été annoncée par l’Office cantonal de l’arboriculture dans la région de Bramois. Quelques centaines d’arbres sur plusieurs hectares ont été contaminés par la bactérie à l’origine de cette maladie qui dessèche les pousses des végétaux qu’elle colonise.
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Il y a désormais des cultures touchées de l’autre côté du Rhône à Uvrier. Une parcelle d’arbres fruitiers a également été atteinte du côté de Granges. A Flanthey, ce sont des plantes ornementales qui sont victimes du feu bactérien.
Les plantes ornementales seront arrachées sans concession. Par contre, pour les arbres fruitiers le mode de faire n’est pas défini. Jacques Rossier, chef de l’Office de l’arboriculture, explique: «Si le verger n’est pas touché à plus de 20%, on arrache les arbres atteints et ses deux voisins. Au-dessus de ce pourcentage, tout doit être arraché.»
Un contrôle strict
Le feu bactérien est un véritable fléau pour les vergers. Le canton procède à des contrôles serrés. «Trois équipes de deux personnes font de la prospection. Lorsqu’elles soupçonnent un cas de feu bactérien, des échantillons sont envoyés pour analyse au laboratoire de l’Agroscope dans le canton de Zurich.» La décision d’abattage est prise en fonction des résultats de ces analyses. La phase de contrôle se poursuit actuellement.
Jacques Rossier lance un appel: «Les producteurs et les particuliers qui ont un soupçon d’attaque de feu bactérien ne doivent rien toucher, mais appeler l’Office de l’arboriculture au 027 606 76 20.»