Pour le Valais, qui recèle plus de 3000 kilomètres de murs en pierres sèches, cette décision consacre l’engagement de l’Etat qui soutient depuis quelques années plusieurs restaurations, notamment les murs de Bovernier, Martigny, Martigny-Combe, Fully, Vétroz, Sion, ou encore Visperterminen et Rarogne. «Ça montre que nous allons dans la bonne direction avec tous nos projets de sauvegarde», se réjouit Laurent Maret. Le chef de l’Office des améliorations structurelles relève aussi le rôle de l’Ecole cantonale d’agriculture qui a déjà mis sur pied une formation modulaire pour la construction des murs en pierres sèches dès 2004.
Anne-Do Zufferey, directrice du Musée du vin, à l’origine de l’ouvrage «Murs de pierres, murs de vignes», avait réuni en 2012 une douzaine de coauteurs pour se pencher sur ce patrimoine en péril. Pour elle, «c’est une reconnaissance d’une technique traditionnelle qui date de plusieurs millénaires et qui s’est transmise de manière empirique. Un procédé...