Christophe Amsler exerce une forme d’architecture dont la vocation est de passer inaperçue. Qui demande de la réflexion, de la sensibilité, et qui s’étale parfois sur plusieurs décennies.
Depuis plus de vingt ans, le Vaudois est chargé de la restauration du château de Valère. Un travail d’orfèvre qui est appelé à durer encore quelques années, mais qui s’est vu récompenser, hier soir, par le Prix d’architecture 2018 de la Fondation Henri & Marcelle Gaspoz.
«Je suis très heureux et honoré de recevoir cette distinction, qui salue un travail réalisé dans l’ombre par toute une série de personnes depuis de nombreuses années. La restauration est un domaine qui se veut discret, et dans lequel on n’a pas l’habitude d’être ainsi mis sur le devant de la scène», lâche celui dont la carrière est également passée par la cathédrale de Lausanne, le château de l’Aile de Vevey ou encore la collégiale de...