Après avoir été remise en question par le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) et la conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten, la légitimité de l’application mobile lancée en mars pour lutter contre le travail au noir en Valais fait l’objet d’une procédure qui vient d’être ouverte par le préposé fédéral à la protection des données.
A Berne, Jean-Philippe Walter confirme l’information du «Nouvelliste». Le préposé fédéral suppléant estimait récemment que l’application contrevenait à deux lois fédérales, celle sur les travailleurs détachés et celle sur le travail au noir. Aujourd'hui, il précise: «Cette ouverture d’une procédure est normale. Nous avons envoyé des questions à l’Association valaisanne pour le renforcement des contrôles sur les chantiers de construction (ARCC), à l’origine de l’application. Nous sommes dans l’attente des réponses et prendrons position ensuite.»